Avec les fées de Sylvain Tesson

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Avec les fées de Sylvain Tesson. Voici le résumé et des extraits du roman, la biographie de l’auteur ainsi que l’accès direct au livre.

Avec les fées de Sylvain Tesson est un récit tout en poésie et en finesse, qui apprécie de prendre son temps.

Sylvain Tesson, biographie :

Sylvain Tesson est un écrivain, voyageur et journaliste français, né le 26 avril 1972 à Paris. Après un tour du monde à vélo, il se passionne pour l’Asie centrale, qu’il parcourt inlassablement depuis 1997. Il s’est fait connaître en 2004 avec un remarquable récit de voyage, L’axe du loup (Robert Laffont).

Il est connu pour ses récits de voyages, ses essais et ses romans. On lui concède une plume élégante, un esprit d’aventure. Sa passion pour la nature et son talent littéraire ont fait de lui l’un des écrivains voyageurs contemporains les plus appréciés en France.

Avec les fées de Sylvain Tesson

Avec les fées, le résumé :

Le début de l’été marquait le commencement de mon périple à la recherche des fées le long de la côte atlantique. Bien que je doute de leur existence, aucune demoiselle-libellule ne virevolte en tutu au-dessus des fontaines. C’est regrettable car les yeux de l’homme moderne semblent incapables de percevoir les phénomènes fantastiques. Au XIIe siècle, même le plus humble berger marchait parmi les spectres, vivant dans un monde de visions. Un Belge pâle et largement oublié, Maeterlinck, avait observé : “C’est bien curieux les hommes…

Depuis la disparition des fées, ils ne voient plus du tout et n’en ont aucune idée.” Le terme “fée” signifie quelque chose de différent. C’est une qualité du réel révélée par la manière dont on observe le monde. Il y a une façon de saisir le monde et d’y découvrir le miracle de l’immémorial et de la perfection. Les reflets du soleil sur la mer, le bruissement du vent dans les feuilles d’un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur la fourrure d’un mustélidé : voilà les fées. Elles se manifestent lorsque l’on observe la nature avec respect. Soudain, un signal.

La beauté d’une forme explose. J’attribue le nom de “fée” à cette émergence. Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l’île de Man, de l’Irlande et de l’Écosse dessinaient un arc. Par voie maritime, je m’apprêtais à relier les fragments de ce découpage. En équilibre sur cette courbe, on était assuré de capturer l’apparition du merveilleux. Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je m’accordais trois mois pour tenter de le percevoir. Je partais. Avec les fées.

Extraits :

…Le mot fée signifie autre chose. C’est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d’attraper le monde et d’y déceler le miracle. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d’un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de bête : là sont les fées…

…J’avais un plan : bivouaquer sur le sol d’un Finistère, avant de prendre le large, la fuite. Une nuit de veille, à la fin des terres. Ensuite, je rejoindrais le bord…

…On se tient au bout d’un cap de l’Ouest, impatient de ce qui surgira (la promesse), heureux de ce qui se tient dans le dos (la mémoire) et campé sur la falaise (la présence)…

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