La vie qui m’attendait par Julien Sandrel

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La vie qui m’attendait par Julien Sandrel. Voici un extrait ainsi que le résumé du roman. Découvrez également les avis des lecteurs et l’accès direct au livre.

Julien Sandrel est né en 1980 dans le sud de la France. Il est marié et père de deux enfants. Depuis peu de temps, il réalise pleinement son rêve, écrire ses propres romans.

Voici La vie qui m’attendait, un roman lumineux sur la quête du bonheur, la force des liens familiaux et le courage de réinventer sa vie.

Le résumé:

Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille.Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain.

Qui était à Marseille ?

Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.

L’extrait audio:

L’extrait:

Oui, monsieur. Ce sera fait, bien sür. Mes amitiés ä votre épouse.

Je pose mon téléphone, incrédule. Qui d’autre que moi emploie encore cette tournure tombée en désuétude au siècle dernier ?

Je m’exprime comme une vieille, je comme une vieille, je ne discute qu’avec des vieux. Je suis vieille. Vieille et seule, voilà le résumé de ma vie.

Mais commençons par le commencement.

Je m’appelle Romane. J’ai trente-neuf ans. Je suis médecin généraliste, option hypocondriaque à tendance paranoïaque. Une spécialisation des plus originale que je n’applique qu’a moi-m@me, mes patients peuvent dormir tranquilles. Par habitude, plus que par choix, je vis à Paris où je suis née. Je voyage peu, car j’ai peur de presque tout ce qui permet de se déplacer au-delà d’un rayon de dix
kilomètres.

Monter dans une voiture est une épreuve. Dans un train, un bateau ou un avion, n’en parlons pas. Je connais les statistiques, un crash tous les douze millions de vols, moins de chances de périr en que de gagner au Loto. Moi, qa me fout les jetons, parce que les gagnants du Loto, ils ne sont pas nombreux mais ils existent bel et bien. Je voyage peu car j’ai peur des araignées, des serpents, de toutes les bestioles qui piquent, mordent ou grattent, du paludisme, de la dengue, du chikungunya, de la rage, de la grippe aviaire, d’@tre enlevée par une organisation mafieuse, de faire un infarctus loin d’un hôpital de premier rang, de mourir déshydratée å cause d’une simple dysenterie.

Récemment, mes paniques ont pris de l’ampleur. Une ampleur obsessionnelle, diront certains — dont mon psy. Depuis six mois, je suis sujette ä ce que l’on nomme couramment l’hyperventilation. Dés que j’ai un moment de stress, la sensation qu’un danger est imminent, j’ai besoin de respirer dans un petit sac en papier pour reprendre le contr61e.

Visualisez la scène au rayon fruits et légumes du supermarché du coin : la fille assise ä c6té des courgettes origine France, qui suffoque parce que sa paume s’est posée par mégarde sur un fruit déliquescent et qui s’imagine succomber dans l’heure å une attaque bactérienne, c’est moi. J’ai la joie de me transformer plusieurs fois par jour en petit chien haletant, et les sacs en papier Air France sont mes meilleurs compagnons. Mon amie Melissa, qui par un hasard épouvantable se trouve être pilote de ligne, est devenue mon fournisseur officiel.

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