Un Paris peut en cacher un autre par Caroline Vermalle

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Un Paris peut en cacher un autre par Caroline Vermalle. Voici un extrait et résumé de l’histoire, les avis des lecteurs ainsi que la biographie de l’auteure.

Jadis productrice pour la BBC Television, Caroline Vermalle est aujourd’hui l’auteur de 13 romans et nouvelles. Elle écrit en anglais et en français, sous plusieurs pseudonymes.

Elle est passionnée d’archéologie, d’architecture et de voyages. Avec son mari, l’architecte Ryan von Ruben, leur petit garçon – écrivain en herbe à 10 ans – et un chat noir qui ne supporte pas les portes fermées, elle partage sa vie entre le Cap (Afrique du Sud) et un petit village de bord de mer en Vendée.

Un Paris peut en cacher un autre, le résumé:

Saviez-vous qu’en mettant de la joie dans notre capitale, un brin d’audace, beaucoup d’amitié, juste ce qu’il faut de tristesse et l’amour qu’on n’avait pas vu venir, vous pouvez découvrir… le cœur de Paris ?

Suivez Guillaume et Edwige, leur bande de copains et un teckel en marinière pour une virée parisienne pas comme les autres, et plongez-vous dans ce roman feelgood qui vous laissera le cœur léger et le sourire aux lèvres..

Extrait:

Si par hasard vous flâniez, vers la fin d’après-midi le dimanche 20 avril, sur les trottoirs de la rue de Belleville, peut-être avez-vous remarqué la silhouette songeuse d’un homme à travers la vitrine du restaurant Foodie Num Num.
Il n’avait rien de remarquable, ce garçon, c’est vrai ; excepté qu’il était attablé, seul, avec l’air de celui
qui attend quelque chose, alors que sur la polte, le panneau d’ardoise annonçait « Fermé ». A côté de lui
reposait une grande boite bleu électrique entouré d’un luban mauve et un paquet plat dans une pochette dorée. Il regardait Paris, dehors, sans vraiment regarder.
Pas de doute, c’était un Parisien.
Mais suis-je bête, vous n’auriez pas pu être là à l’observer, le bonhomme. On flâne sur les Champs-
Elysées ou dans le Marais, mais jamais à Belleville. Pour le visiteur, Belleville, c’est moins un quartier qu’un épisode malheureux, un tluc qu’on raconte après coup en se faisant mousser — mais sur le moment, on n’ a pas fait le malin. Il suffit pourtant d’un GPS qui s’affole, les beaux yeux d’un voyou ou carrément plus un sou, et hop, Paris nous présente Belleville, le dernier des arrondissements, repère des demiers des Mohicans, avec ses graffitis en colère, ses poubelles qui débordent, son grouillement métissé, ses bars qui fennent trop tard.
Si Paris est une grande dame, Belleville est la lavandière gouailleuse qui dans un gros rire claque les fesses aux nerfs fragiles.
Même ceux qui se perdent arrivent rarement jusqu’en haut de la rue de Belleville, juste avant le métro
Pyrénées. Coincée entre une épicerie indienne et un kebab kabyle, se trouve une ruelle pavée finissant en cul- de-sac : l’impasse Emile Ajar.
En face, au 72 rue de Belleville, il y a des marches un peu cabossées sur lesquelles sont incrustées de
mmuscules mosaïques roses, dont une en forme de cœur : c’est sur ces marches qu’est née Edith Piaf, « dans le plus grand dénuement » comme indique la plaque sur le mur.
Et au coin de l’impasse Emile Ajar et la lue de Belleville, il y a Foodie Num Num, sa vieille devanture
rouge et le rêveur dedans.
Dommage que les visiteurs d’un jour ne s’aventurent jamais jusqu’ici car, en se retournant, ils
découvriraient ce pour quoi ils sont venus à Paris, de si loin : tout au bout de la rue sinueuse et descendante, se trouve, au loin, bien droite au milieu des toits, coquette, fière de pouvoir pour une fois se montrer presque de la tète au pied… la Tour Eiffel.

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