Le Journal de ma disparition

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Le Journal de ma disparition par Camilla Grebe. Voici le résumé et un extrait du roman, les votes et avis des lecteurs ainsi que quelques mots sur l’auteure.

Le Journal de ma disparition, une intrigue fascinante par la reine du polar polaire.

Camilla Grebe est née le née le 20 mars 1968 à Älvsjö, elle est une des auteures de littérature suédoise les plus connues dans son pays. En effet, beaucoup de lecteurs l’ignorent, mais Camilla Grebe est déjà célèbre depuis un certain nombre d’années en Suède pour sa série de polars écrite avec sa soeur.

Un cri sous la glace a été son premier roman écrit en solo, il a été édité en 2017. Ce dernier a connu un très beau succès dès sa sortie, tout en devenant un phénomène mondial. Voici son tout nouveau roman, Le Journal de ma disparition dont vous trouverez ci-dessous un résumé et un extrait.

Le Journal de ma disparition

Le Journal de ma disparition, le résumé :

Il y a huit ans, Malin, alors adolescente, a découvert une fillette enterrée dans la forêt de Ormberg, une ville suédoise isolée. On n’a jamais pu identifier la petite victime. Devenue une jeune flic ambitieuse, Malin est affectée auprès de Hanne, la célèbre profileuse, et de l’inspecteur Peter Lindgren qui reprennent l’affaire. Mais Peter disparaît du jour au lendemain, et Hanne est retrouvée blessée et hagarde dans la forêt.

L’unique témoin est un adolescent qui erre dans les bois. Sans le dire à personne, celui-ci récupère le journal que Hanne a laissé tomber et se met à le lire, fasciné… Désormais seule dans son enquête, Malin est appelée sur les lieux du tout premier crime. Une nouvelle victime a été découverte. Et si tous ces faits étaient tragiquement liés ?

Le Journal de ma disparition, l’extrait :

Ce soir-là, j’ai traversé les bois agrippée au bras de Kenny. Ce n’était pas par peur, bien sûr — je ne croyais pas aux fantômes, à la différence de beaucoup d’autres. Comme la mère de Kenny, par exemple, qui passait son temps devant son téléviseur à regarder des médiums de pacotille fouiller de vieilles demeures soi-disant hantées en quête d’esprits inexistants. Pourtant, à Ormberg, qui pouvait se targuer de n’avoir jamais entendu des vagissements de nourrisson près du monticule de pierres ? Cette sorte de plainte mélancolique et interminable. Le cri de « l’enfant-fantôme ».

Alors, même si je n’accordais aucun crédit aux revenants et aux inepties de cette nature, je préférais jouer de prudence — je ne venais jamais seule une fois la nuit tombée.

J’ai levé les yeux vers la cime fuselée des sapins. Ils étaient si hauts qu’on entrevoyait à peine le ciel et la lune blafarde, ronde comme un ballon.

Kenny m’a tirée par la main. Les bouteilles de bière s’entrechoquaient dans le sac plastique et l’odeur de sa cigarette se mêlait à celle de Ihumus moite et des feuilles en décomposition. Quelques mètres derrière nous, Anders avançait d’un pas lourd entre les rameaux de myrtilles, sifflant un air que j’avais entendu à la radio.

— Ben alors, Malin !

— Quoi ?

— Tu marches encore moins vite que ma daronne ! Tu es déjà bourrée, ou quoi ?

La comparaison était injuste — la mère de Kenny pesait au moins deux cents kilos et je ne l’avais jamais vue parcourir une distance plus longue que celle qui séparait le canapé des toilettes. Ce qu’elle faisait au prix d’un immense effort.

— Ferme-la, Kenny !

J’ai employé un ton faussement ennuyé, espérant qu’il comprendrait que je plaisantais. Que cette invective renfermait un respect mêlé d’amour.

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