Le Temps des Tempêtes par Nicolas Sarkozi

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Le Temps des Tempêtes par Nicolas Sarkozi. Voici le résumé et l’extrait du livre, les votes et avis ainsi que l’accès direct à l’ouvrage.

Le Temps des Tempêtes, un livre très attendu par beaucoup, découvrez l’ouvrage, les avis ainsi que le lien vers sa version numérique ou brochée.

Le Temps des Tempêtes

Le Temps des Tempêtes, le résumé :

« À compter du 16 mai 2007 j’étais seul Bien sûr, il y avait le peuple français, mais sa force collective ne s’exprime pas dans le quotidien des décisions à prendre, ou des nominations à effectuer J’avais une équipe, des conseillers, des amis, des visiteurs du soir, mais j’étais seul à prendre et à assumer la décision finale C’est le premier sentiment qui m’a envahi après avoir raccompagné Jacques Chirac à sa voiture et être remonté dans le bureau présidentiel qui était devenu le mien pour les cinq années à venir Je l’avais voulu, espéré, rêvé Maintenant j’y étais Comment ne pas décevoir tous les Français qui venaient de me faire confiance Qu’est ce qui m’attendait J’ai fermé les yeux Tout d’un coup, la gravité et, surtout, la solitude propre à la fonction me tombaient sur les épaules C’était plus brutal que je ne l’avais imaginé Soudain, mon passé avait disparu comme s’il n’avait jamais existé, seuls comptaient désormais le présent et l’avenir C’était vertigineux, tellement fort que cela ne provoquait bizarrement aucune excitation intérieure J’étais tout à la fois calme et parfaitement conscient d’être au bord d’un précipice. »

L’extrait :

… D’abord, il m’a fallu m habituer à cette idée, aussi nouvelle qu’étrange, que par la magie de mon élection du printemps 2007 il n’y avait plus personne au-dessus de moi à qui rendre des comptes. C’était nouveau car, jusqu’ici, j’avais toujours eu soit un mentor que je m’étais choisi, soit un « chef » institutionnel qui m’était imposé, en l’occurrence, le président de la République ou le Premier ministre.

À compter du 16 mai 2007, j’étais seul. Plus de lien hiérarchique. Bien sûr, il y avait le peuple français, mais sa force collective ne s’exprime pas dans le quotidien des décisions à prendre, ou des nominations à effectuer. J’avais une équipe, des conseillers, des amis, des visiteurs du soir, mais j’étais seul à prendre et à assumer la décision finale. C’est le premier sentiment qui m’a envahi après avoir raccompagné Jacques Chirac à sa voiture et être remonté dans le bureau présidentiel devenu le mien pour les cinq années à venir. J’y suis demeuré seul quelques instants. J’aurais voulu que ce moment dure plus longtemps, malgré les contraintes protocolaires de cette première journée. Je me suis assis derrière le meuble qui fut celui du général de Gaulle et que venait de m’abandonner Jacques Chirac. Je l’avais vu si souvent à cette place. J’ai pensé à l’étrangeté de la situation. Je l’avais voulu, espéré, rêvé. Maintenant j’y étais…

Accès direct au livre :

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