Pour un selfie avec lui par Sam Riversag

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Pour un selfie avec lui par Sam Riversag. Voici le résumé du roman, les votes et avis des lecteurs ainsi que quelques mots sur l’auteur. Accès direct au livre numérique ou broché en fin d’article.

Sam Riversag vit en France avec sa famille. Elle est juriste et elle a écrit son premier roman, caractérisé par l’ironie et le sarcasme, en hommage à l’acteur Benedict Cumberbatch. Les aventures hilarantes de ses deux fans Mary et Lola ont connu un réel succès auprès des lecteurs qui qualifient ces personnages de déjantées.

Elle a écrit ce livre après avoir participé à une des conventions de la célèbre série TV Sherlock qui a sacralisé Cumberbatch, inspirée par l’ambiance. Avec un sens inné de l’autodérision, elle traite les aléas de l’existence sous un jour aussi léger que réconfortant. Elle écrit actuellement un roman policier.

L’histoire

Sur le ton de la confidence, Mary raconte…

A Londres, elle vit un grand amour avec Simon, l’homme idéal. Mais sa vie se trouve chamboulée lorsqu’elle surprend son petit ami outrageusement dénudé en compagnie d’une autre fille dans leur appartement. Sa réaction intersidérale la surprend elle-même, elle ne se savait pas si forte. Au diable les hommes et leurs infidélités ! Vive la femme libre !

Le credo semble facile à tenir. Sa meilleure amie Lola est un peu déjantée et elle a un don douteux pour lire l’avenir, mais elle fait tout pour lui faire rencontrer d’autres prétendants.

Trop déçue par les hommes, Mary préfère se réfugier dans un amour platonique, craquer pour une star de cinéma, le beau Benedict Cumberbatch.

Elle crée un blog sur lui et en oublie son chagrin.

Mais voilà que le félon demande son pardon, que les choses se corsent au boulot, que son idole est dans les parages, que sa meilleure amie un peu timbrée propose des plans tous aussi loufoques les uns que les autres.

Son cœur déçu la somme de résister à Simon, mais c’est plus fort qu’elle, elle se lance dans un « je t’aime moi non plus » dont elle ne sortira pas indemne et fomente des idées de vengeance…

Pour autant la pauvre Mary ne renonce pas à être heureuse, même s’il lui en coûte quelques déceptions gratinées. Elle sait qu’il suffit de croire en ses rêves et de se battre pour les réaliser.

Quand Trevor débarque en sauveur pour endosser le rôle du meilleur ami, elle va devoir choisir entre son ancienne vie et la possibilité d’un nouvel amour.

A travers leurs délires, Mary et Lola vivent une belle complicité, une histoire d’amitié, de rêves et de détermination.

ATTENTION HUMOUR BRITISH!

Un roman à l’humour décalé, réconfortant et optimiste.

Extrait

Ensuite, ce fût la fête. Après s’être engueulés devant la fille, (la honte), au point qu’elle ait préféré filer, on s’est jeté à la face tous les reproches qu’un vieux couple pourrait avoir à se faire, sauf qu’on n’était pas un vieux couple, on n’était ensemble que depuis trois ans, enfin presque. Deux ans trois mois et trente jours. Vingt neuf. Disons vingt huit. Je l’ai foutu dehors, il m’a foutue dehors, on ne savait plus qui avait le droit de rester dans l’appartement.

Chacun a commencé à faire sa valise, menaçant l’autre de le planter là aussi sec. On s’est regardés, l’air féroce. Et puis on a regardé ensemble du côté du chat. La pauvre bête n’a rien compris quand on lui est tombés sur le râble. Il m’a eue de vitesse, il l’a attrapée, et moi j’ai attrapé le vide. Elle s’est échappée de ses bras en hurlant, et moi aussi j’ai hurlé après lui. Alors il m’a giflée. Pas la petite gifle. Une vraie gifle. Une qui fait mal. C’était ma première gifle d’adulte. Si vous n’avez jamais reçu de gifle adulte, vous ne pouvez pas comprendre.

J’ai senti monter une réaction genre guerre des Roses, et je me suis immédiatement transformée en Kathleen Turner. J’ai poussé un cri sauvage (ce fut mon premier cri de guerre), et je lui ai balancé mon genou là où il ne fallait pas, comme dans les films. Geronimo! Je ne sais pas ce qui m’a pris. Il s’est écroulé sans que je n’aie le moindre remords. Après ça, la situation est redevenue immédiatement très calme. Avec une maîtrise exemplaire du côté des deux parties, le protocole de séparation a tout de suite été défini et conclu. Je garderais le chat ET l’appartement, il prendrait ses affaires et partirait s’installer avec sa poufiasse, libre de tout engagement.

Je lui faisais cadeau de ses vœux, j’étais magnanime. Je n’avais encore jamais eu de réaction sanguine, mais comme on dit, il faut se méfier de l’eau qui dort.

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