Surmonter une dépression, comment ?

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Surmonter une dépression, chaque dépression a un sens. Découvrez le résumé et l’extrait du livre, les votes et avis ainsi que l’accès direct à l’ouvrage.

Surmonter une dépression, découvrez les causes souvent méconnues et les soins novateurs.

Né en 1979, Johann Hari est un écrivain et essayiste britannique qui a lui-même souffert de dépression et expérimenté des antidépresseurs.

Spécialiste des addictions et auteur d’un livre sur l’histoire de la drogue, La Brimade des stups (traduit en 2016, en français chez Slatkine et Cie), il a recueilli avec Chaque dépression a un sens des réactions très enthousiastes.

Surmonter une dépression, chaque dépression a un sens, le résumé :

Quelles sont les causes de l’épidémie de dépression qui frappe nos sociétés occidentales ? Johann Hari a lui-même été diagnostiqué dépressif, et il a pris des antidépresseurs pendant quinze ans en constatant que son mal n’avait pas disparu pour autant.

Combinant les résultats scientifiques de la médecine mais aussi des sciences sociales, de l’anthropologie et même de la primatologie. Son livre s’appuie également sur les récits poignants des nombreux interlocuteurs qui l’ont guidé dans sa recherche d’une perspective renouvelée sur la dépression.

Surmonter une dépression, extrait du livre :

II est arrivé quelque chose d’étrange à ma famille au cours des dernières décennies. Depuis ma plus tendre enfance, je me souviens d’avoir vu des boites de médicaments portant des étiquettes blanches indéchiffrables s’amonceler sur la table, à portée de main. J’ai raconté ailleurs l’addiction de ma famille aux médicaments et comment, dans l’un de mes premiers souvenirs, je me revois tenter de réveiller l’un de mes proches, en vain.

À l’époque, l’usage des substances illégales était loin d’être prédominant. II s’agissait de substances prescrites par les médecins, d’antidépresseurs et de tranquillisants à l’ancienne, comme le Valium, censés nous aider, par de petites modifications et ajustements chimiques, à tenir la journée. Mais venons-en à ce phénomène étrange : à mesure que je grandissais, l’ensemble du monde occidental se mit à ressembler de plus en plus à ma famille.

Quand j’allais chez des amis, étant petit, je remarquais que personne dans leur famille n’agrémentait le petit-déjeuner, le déjeuner ou le dîner de comprimés. Personne n’était sous sédatifs, euphorisants ou antidépresseurs. Je pris conscience que ma famille était anormale. Puis, au fil des années, je remarquai que des comprimés prescrits, approuvés, recommandés faisaient leur entrée dans la vie de plus en plus de gens. Aujourd’hui, on en voit partout.

Environ un Américain sur cinq a recours à au moins un médicament pour soigner un problème psychiatrique.

Aux États-Unis, près d’une femme d’âge moyen sur quatre prend des antidépresseurs à un moment de sa vies. Environ un lycéen américain sur dix se voit prescrire un puissant stimulant pour mieux se concentrer. Les addictions aux substances légales et illégales sont désormais si répandues et affectent à un tel point la santé que, pour la première fois de l’histoire des Etats-Unis, l’espérance de vie des hommes blancs se met à décliner en temps de paix.

Personne ne peut y échapper : quand les scientifiques analysent l’eau courante dans les pays occidentaux, ils y trouvent des traces d’antidépresseurs, car nous sommes si nombreux à en prendre et à en excréter qu’il est tout bonnement impossible d’en épurer l’eau qu’on boit tous les jours. Nous sommes littéralement inondés par ces médicaments.

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