Le cycle de Taramanda par Violaine Darmon

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Le cycle de Taramanda par Violaine Darmon. Voici les tomes disponibles de la série, le résumé et les extraits ainsi que quelques mots sur l’auteure.

Le cycle de Taramanda, découvrez tous les tomes de la série, mais auparavant, voici quelques mots sur l’auteure.

Violaine comme le violon dont elle joue depuis toujours,

Violaine comme Violetta, héroïne de l’Opéra de Verdi,

Violaine comme le personnage créé par Paul Claudel,

Violaine comme la violette de Sappho dont la poésie est son livre de chevet,

Violaine Darmon est violon solo à l’Opéra de Nice. Elle a grandi avec la double passion de la musique et de la littérature. Depuis l’enfance, elle écrit. À 16 ans, elle remporte le premier prix du concours international Johannes Brahms. À 18 ans, elle est lauréate du Prix du premier roman en ligne. Ses sources d’inspiration ? La mythologie et l’antiquité, bien sûr, mais aussi Victor Hugo, George Sand et l’immense Aragon.

Les amants de l’Atlantide” est le premier opus d’une saga : “Le cycle de Taramanda”, dont les tomes suivants sont en cours d’écriture. En s’inspirant des mythes antiques grecs, Violaine crée un monde, Taramanda, dont l’île fabuleuse décrite par Platon est la capitale. Elle y invente une civilisation, une société où le sexe fort est féminin, qui possède ses lois, ses coutumes, ses divinités, mais où les sentiments humains sont plus que jamais prégnants, au coeur des mots…

Découvrez ici le résumé et les citations du nouveau roman de l’Atlantide !

Le roman d’une musicienne qui a posé son archet pour prendre la plume…

Les amants de l’Atlantide :

Le cycle de Taramanda - Les amants de l'Atlantide

Le cycle de Taramanda, tome 1, le résumé :

Depuis l’île merveilleuse d’Atlantide, Taïs règne sans partage sur les terres de Taramanda. Quand son jeune fils Maxime se lie d’amitié avec Selena, une enfant du peuple, leurs rêves d’égalité et de progrès se heurtent à des obstacles meurtriers. L’ambitieuse reine d’Hécate et les Amazones, un parti aristocratique avide de conquérir le trône, se livrent alors à des luttes de pouvoir où se mêlent amour et jalousie.

Comment garder purs ses idéaux et ses sentiments dans une société inégalitaire, livrée à la tourmente des passions ?

Ce premier opus de la saga se lit comme une épopée moderne, un parcours initiatique qui emmène le lecteur aux confins d’une géographie mythologique. Cette variation sur le mythe de l’Atlantide fait de l’île formidable décrite par Platon la capitale d’un empire au sein d’une antiquité fictive, théâtre de la quête sociale et spirituelle des héros.

Le cycle de Taramanda, Les amants de l’Atlandide, les extraits :

Selena, l’héroïne, sous le signe de l’eau :

« La jeune fille était instinctivement attirée par l’eau et tout ce qui s’en approchait, comme la neige ou la glace. Un lac ou un champ enneigé représentait à ses yeux l’infini de l’existence révélé à l’esprit humain. Qu’y avait-il de plus doux et du plus persuasif à la fois que l’eau ? Incompréhensiblement gracieuse, elle était messagère de vie et d’amour, s’infiltrait partout, victorieuse par sa délicatesse même, joignant force et faiblesse dans la parfaite union de son invisibilité. »

Victoria, reine de l’île Hécate, cite le mystérieux “Livre de la Connaissance” :

« C’est le propre des natures courageuses que d’avoir, enfouie en elles-mêmes, une peur perpétuelle et inextinguible qui est la source de toutes leurs actions et le secret de leur vie ; une peur qui les pousse à l’héroïsme et qu’elles finissent par aimer jusqu’à l’agonie. »

Maxime, prince d’Atlantide, questionne son amie Selena, l’enfant du peuple :

“Dans le monde tel qu’il est, comment souhaiterais-tu vivre ? – En luttant pour qu’il devienne meilleur, répondit simplement Selena. – Même si tu devais y sacrifier ta vie ? – Sans doute. Que vaudrait la vie, si l’on n’était pas prêt à en faire le sacrifice ? Et à quelle meilleure cause se consacrer ? – Il y a le bonheur, dit Maxime. – Le bonheur, sourit Selena. Pauvre bonheur. Il est bien gentil, avec son regard épanoui et sa bouche rieuse, mais il ne m’intéresse pas du tout.”

La rêverie de Maxime :

« Il monta jusqu’aux plus hauts remparts du palais impérial afin d’admirer la ville étincelante sous le noir manteau de la nuit. Le ciel, particulièrement dégagé, rayonnait d’une multitude d’étoiles et la lune, ronde et pleine, semblait régner sur elles toutes. Comme souvent lorsqu’il n’était pas stimulé par la gaieté de son amie, Maxime était d’humeur mélancolique ; mais ce soir-là particulièrement, une sorte de nostalgie l’envahissait progressivement. Il songeait au temps où sa mère était en vie, au temps où le meurtre et la souffrance sonnaient à ses oreilles comme des mots dénués de signification, sans rapport possible avec son existence…

Il ne songeait pas au temps où il vivait sans elle. Ce temps-là était comme la pré-enfance de son âme, il était plongé dans l’obscurité de l’ignorance. Du jour où il avait connu Selena, il n’avait jamais plus été le même. Elle lui avait insufflé bien plus que la vie, elle lui avait offert la sienne sans balancer. Elle était la sollicitude que sa mère aurait dû lui prodiguer, la tendresse que sa soeur lui avait longtemps dissimulée. Elle était bien plus encore que tout cela…

Maxime regardait la ville et voyait le visage de Selena s’y refléter. L’Atlantide lui semblait être un immense miroir qui lui renvoyait, au lieu de sa propre image, celle de son amie. Un miroir qui ne gardait en mémoire qu’un seul reflet et ne se lassait pas de le réfléchir… »

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6 commentaires

  1. BALLARIN Martine a écrit :

    Depuis Platon qui le premier cita l’Atlantide comme une île qui a réellement existé, le mythe est né et a parcouru les siècles, hanté les scientifiques qui la cherchent et la trouvent partout, les écrivains qui l’inventent dans les mers du globe ou au coeur du Hoggar.
    Violaine Darmon a écrit ici un très beau roman riche d’un imaginaire qui nous transporte dans l’île d’Atlantide quelque part dans un monde antique et qui pourtant est intemporel. Nous sommes bien au temps des Amazones filles d’Arès. De la déesse Némésis qui punit les coupables de mégalomanie. Mais nous perdons parfois la notion de temps car les héros semblent appartenir à toutes les époques jusqu’à nous ressembler . En fait ce beau récit mythologique parle de l’Homme éternel affublé de ses défauts et de sa cruauté, de ses instincts de trahison, mais aussi de l’idéaliste aux sentiments purs et nobles, soucieux de justice. C’est le roman d’une âme sensible et certainement éprise d’égalité sociale, nourrie d’Art et de Littérature. Le roman d’une artiste qui trouve les mots pour conter l’émotion qu’elle éprouve sans doute en s’exprimant par la musique et que la musique nous transmet. La beauté du roman doit à ce double talent.
    On entre dans l’histoire progressivement et avec de plus en plus de curiosité, on est de plus en plus attaché aux personnages et on en arrive à ne plus avoir envie de poser le livre un instant. Tenir le lecteur en haleine est la première qualité d’un roman. Le faire rêver et le faire réfléchir à la condition humaine est essentiel. Bien écrire est ce qui porte l’histoire. Violaine Darmon a, selon moi, réussi tout cela. Bravo ! Et j’attends la suite du Cycle de Taramanda. Martine

  2. Wolff Sarah a écrit :

    C’est une histoire qui ma vraiment émue et touché.
    Les personnages sont attachant.
    Je les lu rapidement et avec beaucoup d’intérêt. Je ne pouvais plus le lâcher tellement je voulais connaître ma suite.
    Pour moi c’est un livre à lire absolument. Un vrai chef – d’oeuvre que nous offre l’auteur.

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  3. Gabriel Darmon a écrit :

    Un sujet mythologique, cela peut paraître difficile à suivre chez cette auteure qui a lu Platon et puisé à d’autres sources antiques. Mais ne nous y trompons pas c’est la tragédie de notre temps que ce livre raconte,c’est l’histoire des luttes émancipatrices, cette histoire toujours recommencée, de la lumière contre l’obscurité, cette histoire qui se joue en nous mêmes, dans le cœur humain, où la jeune auteure cherche et trouve peut-être des raisons d’espérer.Le salut est là, sous nos pieds.Les hommes n’ont pas dit leur dernier mot. Merci Violaine ! La jeunesse sauvera le monde.

    1
  4. Chaudruc a écrit :

    Tout d’abord effrayé par un sujet qui semblait demander une culture générale exceptionnelle, j’ai finalement franchi le pas.
    Quelle agréable surprise que de me plonger dans un livre aussi prenant, à l’écriture fluide.
    La trame est limpide, l’écriture léchée, et les personnages attachants.
    Je dévore, merci !
    Je ne peux que conseiller aux lecteurs de se plonger dans les méandres de Taramanda!

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    1. BALLARIN Martine a écrit :

      Platon affirmait que l’Atlantide avait réellement existé. Depuis les scientifiques la cherchent partout et croient l’avoir trouvée engloutie dans les océans. Les écrivains l’inventent immergée dans les mers ou cachée au coeur du Hoggar. Le mythe a traversé les siècles sous la plume de nombreux écrivains.
      L’Atlantide de Violaine Darmon est quelque part dans le monde des Amazones et de la Déesse Némésis qui punissait la mégalomanie des hommes. Monde de l’Antiquité grecque, monde imaginaire de la mythologie, mais où le lecteur oublie pourtant parfois le contexte du temps car les personnages de l’histoire sont intemporels, avec leurs vices, leurs faiblesses, leurs corruptions mais aussi avec leur bonté, leur générosité, leurs douleurs. Nous nous reconnaissons en eux et au fur et à mesure de la lecture, nous les aimons ou les détestons et finissons par nous identifier à eux.
      Violaine Darmon a le talent d’imaginer des paysages, de transmettre des émotions, d’entraîner le lecteur dans les tourbillons d’une société qui ressemble à la nôtre.Le récit, bien construit, est plein de bons sentiments et de révolte qui en font un roman engagé porteur d’un message humaniste.
      En avançant dans la lecture, on est pris par l’impatience de connaître la suite. Tenir le lecteur en haleine est la principale condition de réussite d’un roman. Inciter à la réflexion sur la condition humaine, faire rêver aussi, trouver les mots justes dans de jolies phrases sont la base même de la création d’un roman. En cela Les Amants de l’Atlantide est un beau roman. Je l’ai pour ma part abordé avec la prudence du lecteur peu enclin à lire la mythologie et je m’y suis plongée avec de plus en plus d’intérêt jusqu’à le dévorer. Bref, je l’ai adoré. J’attends la suite du Cycle de Taramanda.

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