Ma Chérie par Laurence Peyrin

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Ma Chérie par Laurence Peyrin. Voici le résumé et l’extrait de l’histoire, les votes et avis des lecteurs ainsi que l’accès direct au livre.

Auteure française, oui mais…
Les romans de Laurence Peyrin s’écrivent à l’américaine. Nourris de faits divers, d’histoires célèbres, de lectures de Laurie Colwyn dans le New York Times, de J. Courtney Sullivan et de ses “Liens du mariages”, de Jojo Moyes, d’amour et d’humour parfois grinçant. Mais aussi de Stephen King et des polars de Lisa Gardner ou de Shane Stevens…

Après une carrière de journaliste critique, Laurence se consacre à transmettre sa passion du cinéma. Principalement aux élèves des collèges de l’agglomération grenobloise où elle réside. Elle aime également partager sur les voyages qui nourrissent sa plume (souvent à New York, ville de cœur), et à l’écriture qui occupe la plus grande partie de sa vie.

Laurence Peyrin est la loving-mum de six enfants.

Voici le résumé et l’extrait de son roman : Ma Chérie.

TOUT LE MONDE L’APPELLE « MA CHÉRIE ».
ELLE VA DÉCOUVRIR QUI ELLE EST VRAIMENT.

Ma Chérie par Laurence Peyrin, le résumé :

Née dans un village perdu du sud des États-Unis, Gloria était si jolie qu’elle est devenue Miss Floride 1952, et la maîtresse officielle du plus célèbre agent immobilier de Coral Gables, le quartier chic de Miami.

Dans les belles villas et les cocktails, on l’appelle « Ma Chérie ». Mais un matin, son amant est arrêté pour escroquerie.

Le monde factice de Gloria s’écroule : rien ne lui appartient, ni la maison, ni les bijoux, ni l’amitié de ces gens qui s’amusaient avec elle hier encore.

Munie d’une valise et de quelques dollars, elle se résout à rentrer chez ses parents. Dans le car qui l’emmène, il ne reste qu’une place, à côté d’elle.

Un homme lui demande la permission de s’y asseoir. Gloria accepte.
Un homme noir à côté d’une femme blanche, dans la Floride conservatrice de 1963…Sans le savoir, Gloria vient de prendre sa première vraie décision et fait ainsi un pas crucial sur le chemin chaotique qui donnera un jour un sens à sa nouvelle vie…

L’extrait :

Déjà, sur l’acte de naissance, Papa avait eu la main lourde : Gloria Mercy Hope Merriman. « Gloire Pitié Espoir » Merriman. Trois prénoms modifiés en hâte du plan initial après que la sage-femme, tenant par un pied le nouveau-né sous la lampe à néon, eut affiché une moue dubitative et diagnostiqué un ictère foudroyant.

Chooga Pines était un village dont les maisons de bois gris semblaient s’agenouiller au bord de la mangrove de Floride, cette forêt amphibie qui vous isolait des progrès du monde. En avril 1933, entre les murs humides de son dispensaire, on soignait mal la jaunisse — et ce bébé-ci ressemblait déjà à une momie égyptienne. Alors, va pour Gloria Mercy Hope, des fois que.

Le bon Dieu avait visiblement été sensible à une aussi criante dévotion. Et la malheureuse, qui à l’origine aurait dû discrètement s’appeler Mary Jane Louise, avait survécu avec comme seul espoir pour échapper aux railleries administratives d’aller se terrer dans une église baptiste le restant de ses jours. Au lieu de ça, ses parents l’avaient ramenée à la maison, une bâtisse en pin blond qui jouxtait la scierie où
travaillait son père.

Comme la plupart des gens en Amérique, Gloria Mercy Hope aurait pu voir escamotée sa malheureuse oraison patronymique par un diminutif moins chargé. Ici, les William devenaient Bill, les Robert Bob ou les Millicent Millie.

Mais la petite avait joué de malchance.
A six ans, elle souffrait d’un léger strabisme qu’on corrigeait en collant un pansement sur le verre gauche d’une paire de lunettes, et les autres gamines à l’école la surnommaient Sœur Bigleuse.

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