Carnets noirs de Stephen King. Découvrez le résumé du livre, les avis et votes des lecteurs ainsi que quelques mots sur l’auteur.
Carnets noirs, voici le résumé de l’histoire, mais auparavant, voici quelques mots concernant l’auteur.
Stephen King est né à Portland en 1947. Il vit actuellement à Bangor, dans le Maine, avec son épouse, la romancière Tabitha King. Il a écrit dès 1974, date de son premier roman, des romans d’horreur essentiellement, mais pas seulement, puisqu’il a également écrit des romans policiers, de science-fiction et bien sûr fantastiques.
Pendant de nombreuses années, les universitaires ainsi que les critiques littéraires l’ont traité avec dédain en le qualifiant d’auteur « populaire » et cela perdure dans une moindre mesure de nos jours.
Il a cependant remporté de nombreux prix littéraires et l’association des auteurs de thrillers américains Mystery Writers of America lui a même décerné le titre de «grand maître».
Stephen King a écrit plus de 50 romans et en a vendu plus de 350 millions d’exemplaires dans le monde, ces derniers ayant très souvent été adaptés pour le cinéma ou la télévision. Il est devenu un mythe vivant de la littérature américaine.
Ce polar est le deuxième volet de la trilogie mettant en scène Bill Hodges, le premier étant Mr Mercedes (2015) et le troisième Fin de ronde (2017).
À travers cette histoire, il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
Carnets noirs, l’histoire :
En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes.
Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Carnets noirs, l’extrait :
Rothstein ne voulait pas se réveiller. Son rêve était trop bien. Il y avait sa première épouse, des mois avant qu’elle devienne sa première épouse : dix-sept ans, parfaite de la tête aux pieds. Nue, corps scintillant.
Nus tous les deux. Lui, dix-neuf ans, du cambouis sous les ongles, mais elle s’en balançait, du moins à l’époque, parce qu’il avait la tête pleine de rêves et que c’était ça qui comptait pour elle. Elle croyait à ces rêves bien plus que lui, et elle avait raison d’y croire.
Dans ce rêve, elle riait en essayant d’attraper la partie de lui la plus facile à attraper. Il chercha à s’enfoncer plus profondément dans son rêve mais une main se mit à lui secouer l’épaule et le rêve éclata comme une bulle de savon.
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. »
The Washington Post
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